Les interventions de Lucie Moreau lors du conseil municipal du 30 septembre

Les interventions de Lucie Moreau lors du conseil municipal du 30 septembre 1

Point 2: compte-rendu des décisions prises conformément à l’article L 2122.22 du Code général des collectivités territoriales portant sur les délégations de pouvoirs accordées au maire.

Les personnels ainsi que les usagers ont fait part de leur inquiétude forte.

Nous souhaiterions avoir accès à l’audit de l’Association castelroussine de gestion des centres socio-culturels, ainsi qu’un débat ait lieu au sein du conseil municipal avant que toute décision ne soit prise.


Point 3 : règlement intérieur du conseil municipal

Concrètement il est difficile d’être présent à toutes les réunions, d’autant plus lorsque celles-ci sont toutes prévues sur la journée, où nous travaillons.

Ainsi concernant le conseil d’administration du CCAS nous pourrions peut-être préciser dans le règlement intérieur qu’il faudrait que cela soit autrement pour que les salariés puissent y participer.


Point 32: renouvellement du Projet Éducatif de Territoire (PEDT)

Nous ne pouvons que nous féliciter de la fréquentation importante des structures d’accueil. Je vais reprendre le projet éducatif de territoire sous différents angles.

Page 3 : « il formalise l’engagement des différents partenaires à se structurer et à se coordonner pour organiser des activités éducatives […]. Il favorise les échanges entre les acteurs […] »

Qui sont les différentes partenaires, ou l’ensemble des acteurs, et à quel moment sont-ils amenés « à se structurer » et à échanger ? Lors de réunions ? Dans quelle temporalité ?

Page 3 : « l’objectif du PEDT est de mobiliser l’ensemble des ressources du territoire (…) afin de garantir la continuité éducative entre, d’un part, les projets des écoles, et d’autre part, les activités proposées aux enfants en dehors du temps scolaire.»

Comment cela se passe-t-il : qui est présent lors de ces échanges, à quels moments ont-ils lieu ?

Page 4 : « améliorer le confort et la sécurité des enfants sur les temps périscolaires. »

Certains bâtiments sont « justes » en termes d’espace avec une augmentation de la fréquentation. Qu’envisagez-vous ?

Page 4 : « il s’agit d’inscrire le PEDT dans une perspective de continuité, de cohérence et de concertation […] attention particulière pour les passerelles et les transitions entre les différents temps [scolaire et périscolaire]. »

Comment cela se passe-t-il ? Les équipes du périscolaire ont-elles un ou des temps d’échange avec les équipes du temps scolaire ?

Page 8 : un paragraphe est consacré à la cantine et à la part importante d’enfants la fréquentant.

Concrètement : qu’allez-vous mettre en place pour que les enfants aient connaissance de « la découverte des produits, des modes de production, l’apprentissage de l’équilibre alimentaire, et la lutte contre le gaspillage » ? 

Je rappellerai brièvement un extrait de la «Gestion de la restauration collective au sein du bloc communal», rapport publié par la Chambre régionale de la cour des comptes en mai 2019.

RESTAURATION SCOLAIRE ET EXTRA‐SCOLAIRE

Un constat qui appelle au changement… Le récent rapport de la Chambre régionale des comptes concernant la restauration scolaire et extra-scolaire à Châteauroux démontre que celle‐ci nécessite des changements importants:

«[…] la cuisine confectionnée par l’UPC est demeurée une cuisine d’assemblage à base de produits industriels. Le personnel de l’UPC ne compte que deux agents ayant des qualifications en cuisine dont l’un occupe un poste de magasinier. Par ailleurs, la cuisine ne disposant pas d’une légumerie, un nombre important de légumes sont achetés conditionnés sous vide, en boîte ou surgelés. Le service n’a reçu pour l’heure aucune certification de qualité. Les problématiques liées au développement durable sont prises en compte de manière récente par la commune qui a recours à des barquettes jetables pour la livraison de ses repas, utilise de la vaisselle en plastique pour les enfants et n’a mis en œuvre aucun plan de lutte contre le gaspillage.»

« Aucune commission d’usagers n’a été mise en place, hormis un comité consultatif sur la restauration scolaire qui est, selon les termes de la municipalité, en veille. »

« Châteauroux ne s’est pas dotée d’outils de suivi de la satisfaction des usagers et de la qualité du service. »

« Absence de menus végétariens que la collectivité ne souhaite pas mettre en place. Elle indique servir de la viande à tous les enfants même s’ils refusent d’en manger pour des raisons idéologiques ou religieuses (demande de viandes abattues selon des rituels religieux) quitte à la jeter en fin de service

« Châteauroux n’a pour l’heure pas mis en place de démarche de lutte contre le gaspillage clairement formalisée dans un document en méconnaissance des dispositions précitées du code de l’environnement, ce que la chambre lui recommande de faire. En outre, au-delà de l’absence de démarche formalisée, elle n’a pas entrepris de réelles actions de lutte contre le gaspillage hormis sa volonté d’ajuster au mieux les quantités servies.»

«Une politique tarifaire qui privilégie l’origine des usagers à leur situation»

«Gestion de la restauration collective au sein du bloc communal»

Rapport publié par la Chambre régionale de la cour des comptes en mai 2019

Page 10 :  « Élargissement du dispositif réussite éducative » : c’est une très bonne nouvelle. Comment cela va-t-il se concrétiser ? dans quels établissements ? avec quel budget ? pour combien d’enfants ? »

Page 10 : concernant le conseil municipal d’enfants et le conseil communautaire de la jeunesse:

« Les enfants élus sont les porte-paroles des enfants de l’école. »

Pour être porteur de parole, il faut pouvoir soumettre les idées à consultation au sein de écoles, et pour cela, travailler en collaboration avec les équipes d’enseignants, et aussi avec les animateurs du périscolaire. Pour l’heure, aucun débat n’est mis en place au sein de cette communauté d’enfants, alors que les enfants sont en attente. Cela serait donc à formaliser au sein du PEDT.

Page 11 : « accompagner l’enfant et le jeune dans la construction de son parcours. »

Ainsi, la Ville pourrait développer des actions innovantes : impliquer les adolescents dans leur orientation et leur formation, prendre en compte la question de l’égalité filles-garçons dans l’accompagnement à la découverte des métiers, développer des actions d’insertion sociale et professionnelle dédiées aux jeunes les plus éloignés de l’emploi.

Page 16: Nous aimerions avoir des détails le plan mercredi pour juger s’il est en mesure d’atteindre son objectif, à savoir que « tous les enfants» puissent bénéficier ce jour-là d’activités propices à leur épanouissement et à leur réussite. »

Page 17: concernant l’évaluation: qui y participe? sous quelle forme? dans quel cadre?

Pour le personnel: des temps de formation sont-ils prévus?

Comment évaluer la complémentarité des actions existantes?

Comité de pilotage à l’écoute des enfants: sondage au cours des activités. Ne serait-il pas plus pertinent de mener un réel travail de fond, en formant les animateurs et les intervenants sur l’évaluation d’une activité en collaboration avec les enfants. Ainsi si un enfant est acteur de bout en bout d’un projet, il pourra évaluer s’il a été mené à son terme et quels ont été les obstacles. Cela est bien plus formateur, qu’une simple évaluation de consommateur d’activité.


Point 35: création d’un conseil d’organisation de la santé: coopération public-privé

Nous demandons à connaitre la formalisation par écrit du conseil d’organisation de la santé, avec des objectifs, un calendrier fixé.

Rappel du programme de Châteauroux DEMAIN

  • Ouvrir des «centres municipaux de santé», en relation avec le projet régional de création de postes de médecins salariés.
  • Poursuivre la mise en place de «maisons de santé» pluridisciplinaires avec des professionnels libéraux sur la base de projets accordant une importance à l’accueil et à la connaissance des besoins du quartier.
  • Poursuivre et développer les actions de prévention, sensibilisation, accompagnement des usagers et professionnels…
  • Développer le programme alimentaire de territoire
  • Améliorer la qualité de vie (accessibilité, qualité de l’air et de l’eau, réduction du bruit et des nuisances…)

Points 37 et 38: football La Berrichonne

Combien d’argent public a été mis dans le site de la Tremblère?

Convention illégale: le coût impacté à la Berry est moindre que ce que paie la ville. Le stade est à disposition de la mairie tout le reste du temps. Mais qui peut utiliser le stade en dehors de la Berri?

1 150 000 euros pour l’installation: je redis ici notre opposition a un tel déploiement d’argent public. Est-il prévu une participation du club ou du sponsorat? Vous conviendrez que cette somme peut plus qu’interroger surtout que l’accès au stade est interdit à tout autre club de la ville.


Point 46: cession d’un terrain rue Jules Chauvin pour installation du centre de radiothérapie.

Nécessité d’avoir un centre de radiothérapie.

Pourquoi est-ce que cela doit être aussi près de l’hôpital? Pourquoi ne pas prendre l’ancien Intermarché? C’est dommageable de prendre le seul terrain en herbe du quartier.

Y aura-t-il un parking de prévu?


Points 49 et 50, sur le flockage, et sur le 44 cours Saint Luc pour l’usine école maroquinerie.

Est-il possible de revendre ou de louer sans que cela ne couvre les frais de la collectivité?

Y a-t-il distorsion de concurrence par rapport à d’autres personnes privées ?