Point 17 – Projet du schéma de mutualisation
Mesdames et messieurs les conseillers, Monsieur le Maire,
Vous nous présentez ce projet de mutualisation comme la continuité du précédent en optimisant ce qui peut l’être. Pourquoi changer d’orientation puisque vous êtes largement satisfaits du précédent schéma de mutualisation, le qualifiant de réussite. La meilleure preuve, selon vous, est que Châteauroux fait désormais partie des 50 villes où il fait bon vivre.
Châteauroux a perdu 3000 habitants depuis janvier 2015, et sur l’année écoulée, nous avons encore perdu 300 habitants. Une ville où il fait bon vivre, certes, mais où de moins en moins de personnes ont envie de vivre.
Nous avons une vision plus nuancée de la période passée. Vous parlez de désagréments causés par la mutualisation. C’est un euphémisme pour parler de la souffrance psychologique dans laquelle les agents de la Ville et de l’Agglo ont été plongés, au point qu’il a fallu faire appel à une aide extérieure pour calmer ces souffrances. Nous n’oublions pas non plus que cette mutualisation a eu pour conséquence la suppression de 120 emplois au sein des services mutualisés. La direction en charge de la communication a en revanche été préservée et même renforcée. C’est sûrement ce que vous appelez la rationalisation.
Puisque l’on parle de communication, nous n’oublions pas que c’est le motif d’une publication mutualisée, « Chtx métropole », que vous nous avez opposé pour refuser d’allouer un modeste emplacement pour permettre aux élus d’opposition castelroussine de faire entendre une autre expression. Chacun aura remarqué dans cette publication qu’il n’y avait pas la place pour cette diversité démocratique, mais que les 3ème et 4ème de couverture sont désormais entièrement occupées par des annonces publicitaires.
Point 42 – Convention de mise à disposition au profit de la SASP La Berrichonne
Mesdames et messieurs les conseillers, Monsieur le Maire,
Vous nous présentez une convention avec le club professionnel de foot de la Berrichonne, qui acte une nouvelle fois l’usage exclusif des installations sportives du stade Gaston Petit, et désormais des terrains annexes dont ont été chassées les équipes de jeunes non-professionnelles.
Plusieurs tarifs nous sont soumis sans aucune explication. Dès lors que le club professionnel est seul occupant des installations, il serait logique qu’il paie une redevance équivalant aux frais que nous engageons pour l’entretien des dites installations et couvrant l’amortissement comptable de l’investissement que nous avons payé. Mais il n’y a aucune transparence sur l’atteinte de tels équilibres financiers.
Je constate par ailleurs qu’en septembre dernier, vous aviez fait voter une convention temporaire pour l’usage exclusif du stade par ce même club, et dans son article 9, la redevance d’occupation était fixée à 11.000 € par match, sans autre précision. Dans les tarifs que vous soumettez au vote aujourd’hui, les tarifs varient de 11.000 par match de National, à 6.208 € par match de coupe, et à 5.000 € par match à huis clos. J’avoue ne pas bien comprendre comment nos coûts de revient peuvent différer selon la catégorie de match, mais il me semble surtout que nous sacrifions une partie des recettes escomptées, ou plus simplement que nous accroissons notre soutien économique au club professionnel.
Je souhaite que vous nous apportiez tous les éclairages possibles et nécessaires à la compréhension du Conseil.