
Point 6 Contrat de ville « Opération Job d’été 2025 »
Ce dossier revient depuis de très nombreuses années quasiment à l’identique.
Déjà en 2020 nous vous demandions d’augmenter le nombre de « jobs d’été » pour donner une première expérience professionnelle de courte durée à des jeunes issus des quartiers politique de la ville.
A ce jour, le taux de pauvreté dans ces quartiers ne s’est guère amélioré et la part des jeunes entre 16 et 25 ans reste très élevée. Pour mémoire, par exemple, le quartier prioritaire Saint-Jean/Saint-Jacques reste l’un des plus défavorisés de la région Centre, avec un taux de pauvreté avoisinant les 54 % (23 % sur l’ensemble de la ville).
Par ailleurs, on sait qu’au niveau national, le taux de chômage des jeunes reste toujours très élevé. Il était encore de plus de 17 % en 2023 quand le taux moyen dépassait à peine les 7 %.
On sait aussi que les jeunes issus des quartiers populaires rencontrent des difficultés d’insertion liées à leurs parcours scolaires, à leurs origines sociales et à la stigmatisation territoriale qui compliquent leur accès à l’emploi.
Dans ce contexte donc, cette année, le nombre de « jobs d’été » que vous allez proposer aux jeunes a peu augmenté car vous ne proposez de recruter, hélas, que 15 jeunes.
Ne pourrait-on pas faire un effort et augmenter nettement le nombre des bénéficiaires ?
Ce n’est pas le travail qui manque dans notre ville et il suffit d’écouter les travailleurs sociaux pour savoir ce que les plus fragiles d’entre-nous attendent.
Avons-nous les moyens financiers d’accroître le nombre de jobs d’été proposés aux jeunes ?
Vous allez, une fois de plus j’imagine, évoquer les contraintes budgétaires, votre volonté de contenir selon votre expression « la masse salariale », pour ne pas accroître les impôts et poursuivre vos investissements afin que la ville soit plus attractive.
Certes l’attractivité de notre ville est très importante, mais les jeunes des quartiers QPV sont tout aussi importants. Nous souhaitons améliorer leurs conditions de vie en facilitant leur insertion professionnelle.
Alors, avons-nous les moyens financiers d’accroître le nombre de jobs d’été proposés aux jeunes ?
Certainement. Vous allez consacrer 18 000 euros pour ces jobs d’été, alors que vous vous apprêtez à dépenser sur 3 ans environ 427 000 euros pour une école d’élite (l’EICMI) et plus de 4 millions d’euros pour un restaurant de luxe à Balsan.
Vous pourriez doubler le budget. Les jeunes des quartiers populaires sont aussi un bon investissement pour l’avenir de notre ville.
Question écrite
Il s’est écoulé plus de 5 mois depuis l’incendie du Sitis, depuis lors, les riverains se sont plaints de sérieuses nuisances. Ainsi, dans un article de la Nouvelle République du 22 avril dernier, un habitant raconte « Ça sent le cadavre ! » (…) L’odeur s’y fait également sentir. « On a écrit à la mairie, mais on a vraiment l’impression d’être un peu laissé de côté… » Le gérant du bar proche du Sitis indique « On est infestés par les mouches, il y en a partout ! Ça devient insupportable de rester en terrasse pour boire un café. Les gens ne s’arrêtent même plus ».
Bien que le maire ait une compétence de police « hygiène et salubrité » (articles L. 1311-1 et L. 1311-2 du code de la santé publique), nous avons le sentiment que la mairie n’a pas pris ses responsabilités devant l’impuissance des autres acteurs (gérant, propriétaire, syndic) à faire cesser le trouble à l’ordre public.
En conséquence, nous voudrions connaître chronologiquement et par le détail l’ensemble des actions menées par la mairie depuis que les nuisances ont été constatées pour les faire cesser au plus vite.