Une salle pleine (près de 60 personnes) hier soir pour la réunion de Châteauroux- DEMAIN sur les enjeux de l’eau. Beaucoup d’informations et au moins 4 pistes d’action :
1-Pour reprendre la maîtrise de la gestion de l’eau nous aurons à faire face aux contrats de privatisation signés par M Avérous avec la SAUR et la Lyonnaise jusqu’en 2027. Il faudra donc dans le prochain mandat (2020-2026) préparer la sortie de cette délégation de service public. Mais il sera toujours possible dès 2020 de remettre à plat les contrats pour en réclamer une application plus favorable à la collectivité et aux usagers.
2- L’augmentation du prix de « l’abonnement » facturé aux usagers gonfle artificiellement le prix au M3 de l’eau consommée par les foyers qui consomment le moins. Châteauroux Demain mettra en œuvre une « tarification sociale » de l’eau : par exemple les premiers M3 consommés gratuits.
3- Depuis une quinzaine d’années, la communauté d’agglo a prétendu limiter les pollutions de l’eau potable d’origine agricole par un « suivi agronomique » réalisé par la Chambre d’Agriculture chez les agriculteurs volontaires situés sur le Périmètre de Protection Eloigné (45 KM2). Le bilan est quasi nul : presque toujours autant de nitrates (entre 45 et 48 mg/l) et depuis deux ans la « découverte » de traces d’un herbicide qui rend l’eau « non conforme mais potable »… Devant ce piteux constat, à la veille des élections, M Avérous vient de se déclarer favorable à une conversion en agriculture biologique des terres agricoles sur les périmètres de protection. Comment croire à cette soudaine révélation vu le désintérêt pour cette question pendant tout le mandat écoulé ? Comment ne pas douter de sa capacité à entrer dans un dialogue constructif et si nécessaire dans un rapport de force déterminé avec les lobbies agricoles concernés ?
4- La nécessité d’un SAGE Indre (Schéma d’Alimentation et de Gestion de l’Eau) a été réaffirmée https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/secheresse-indre-nature-reclame-un-schema-d-amenagement-et-de-gestion-de-l-eau Mais là aussi il faut rappeler que si il n’a pas été possible jusqu’ici que soit mis en place un « SAGE Indre-Amont » , on le doit à l’opposition de M MAYET puis à l’indifférence de M Avérous, faisant du bassin versant de l’Indre dans notre département le bonnet d’âne de toute la région sur cette question.